L'Interruption Volontaire de Grossesse. La désunion des parents

Le propre d'un humain est de vivre dans la nature de matière. Pour vivre, il doit naître. Pour ce faire, il passe par l'étape gestation. Avant la naissance, ce n'est pas encore un humain. C'est un foetus humain. Si la gestation est interrompue, il n'y a pas mort d'humain. C'est la mort d'un organe éphémère.

Un foetus n'est pas un être vivant parce qu'il n'est pas né. C'est un organe éphémère faisant partie intégrante de la mère. Il ne peut pas mourir parce qu'il n'est pas né. Il fait partie du corps de la mère au même titre qu'un membre ou un organe. Elle en dispose à sa guise en fonction de ses envies et de ses dispositions. Une libération anticipée n'est pas un infanticide. C'est une extraction, à condition quelle ne provoque pas une naissance humaine suivie de la mort d'un humain des plus innocent. Au premier cri, au premier souffle, il y a naissance, il y a humain.

Une interruption volontaire de grossesse n'est pas contre nature matérielle. Celle-ci se se protège contre la non conformité par la souffrance et la mort. Il n'y a pas de souffrance morale à long terme pour une libération anticipée à condition qu'il n'y ait pas naissance.

Chez les humains, la loi naturelle sur le renouvellement de l'espèce impose aux parents de rester unis le temps de l'éducation du jeune. Celui-ci tire son éducation de leur union. S'ils outrepassent cette loi en se séparant, la nature matérielle riposte par la souffrance morale lancinante qui mine le caractère du jeune et qui se répercute sur eux. Une désunion des parents pendant l'éducation des jeunes est contre-nature. Après leur éducation elle n'est plus soumise à la souffrance. 

La cellule familiale est exposée aux dangers extérieurs qui tendent à la pervertir. La société doit la protéger. Les parents, eux, doivent garantir leur union contre les dangers venant de l'intérieur de la cellule. En donnant naissance à un enfant, un couple s'engage vis à vis de lui. Leur union est la source dans laquelle il puise la formation de son patrimoine psychique. La désunion du couple est considéré comme une trahison.

Le décès d'un ou des deux parents annule cette disposition.