Le foetus n'est pas un organe "normal". C'est un organe éphémère. Le seul. Son ADN est différent de celui de la mère. Il est lié à son corps par le placenta et le cordon ombilical. Elle et lui ne font qu'un comme le coeur, le foi et les poumons ne font qu'un avec le corps . Si la mère meurt le foetus n'est plus. Il a une définition et une classification à part. Sa fonction est de créer un humain. C'est un outil à fabriquer des humains d'où son appellation " organe" (organum = outil). Son existence dans le corps de la mère est éphémère. Elle commence à la fécondation et disparait à la naissance de l'enfant.
Le foetus fait partie du corps de la mère au même titre qu'un de ses organes. Il est pour elle un organe éphémère. Elle en dispose à sa guise en fonction de ses instincts et de ses disponibilités.
Si une femme enceinte veut garder son foetus quelle aime tant mais le perd à cause d'une agression extérieure ou d'une malveillance, cette libération anticipée forcée est à considérer comme un meurtre un être humain à devenir des plus innocent.
Si la libération anticipée forcée provoque une naissance suivie d'une mort, il y a meurtre d'un être humain des plus innocent.
Si la libération anticipée forcée provoque une naissance, si le nouveau-né n'a pas de séquelle, pas de poursuite pour les agresseurs en ce qui concerne le bébé. S'il a des séquelles de sa libération forcée ils en payeront les conséquences.
Si une personne veut donner son rein à une autre personne, libre à elle. C'est son corps. C'est ses organes.
Si une personne perd son rein à cause d'une agression, l'agresseur est traduit en justice.
C'est la même chose pour un foétus. Si la mère veut se séparer de son foetus, libre à elle. C'est son corps. C'est son organe. Si elle le perd à cause d'une agression, l'agresseur est traduit en justice pour meurtre parce que sans son agression un humain serait né.
Le foetus appartient à la mère. Elle en dispose à sa guise. Si elle veut s'en défaire, c'est une extraction. Si une agression extérieure lui fait perdre son foetus quelle aimait tant, l'agresseur devient un meurtrier.
Dans le cas d'une Interruption Médicale de Grossesse, pas de naissance, pas de vie, pas de mort. Il y a extraction de l'organe éphémère.
S'il y a injection létale dans le foetus pour arrêter son fonctionnement, il n'y a pas naissance. Il y a libération anticipée d'un organe éphémère.
Si par malheur, au cours de cette opération, il y a naissance puis mort par injection létale ou par faute de soin, il y a meurtre d'un être humain des plus innocent.
S'il y a naissance, il y a être humain même s'il ne survit que quelques minutes.
A terme, dès le premier souffle, dès le premier cri, il y a naissance, il y a humain.
Prématuré, sorti du corps de la mère, dès que le cordon ombilical est coupé, si le bébé est viable, il y a être humain.
Si la mère ne veut plus du foetus pour une raison ou pour une autre, c'est avant la naissance ou avant de couper le cordon ombilical quelle doit arrêter son fonctionnement.
Après la naissance ou/et après avoir couper le cordon ombilical, si le bébé est viable, il y a être humain. Le tuer est alors un crime odieux d'un être des plus innocent.
Soyons clairs :
De la fécondation à la naissance, c'est la phase gestation. Un organe éphémère, destiné à produire un être humain, évolue au dépend du corps de la mère. C'est un foetus humain à respecter en temps que tel.
Si la mère veut garder son foetus et faire naître un être humain, c'est tant mieux pour tout le monde. Pour la mère, pour la famille, pour la société, pour l'espèce humaine.
Si elle ne veut pas de ce foetus, libre à elle. Elle l'extraie de son corps à condition qu'une libération anticipée ne provoque pas une naissance suivie d'une mort des plus innocent. Le foetus, sorti du corps de la mère, se présente comme une masse de chair inerte comme un organe que l'on a extraie.